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    Ma vie de mère de famille nombreuse me donne souvent l'impression de gérer une petite entreprise.

    Tout mon quotidien doit être planifié, organisé au détail près, sous peine de voir ma maison transformée en un champ de bataille en deux temps trois mouvements.

    Depuis la naissance de ma num3, j'ai adopté la méthode FlyLady.

     

    Qu'est ce que cette méthode?

     

    La méthode FlyLady n’est pas une méthode d’organisation comme les autres, ce n’est pas une simple méthode pour faire le ménage. Elle consiste à changer petit à petit les habitudes au quotidien pour finalement avoir une vie plus valorisante en étant mieux organisée.
    La méthode FlyLady repose sur un grand principe : opérer les changements petit à petit, pas après pas, en mettant de côté notre perfectionnisme.
     

    Les étapes principales de la méthode :

    • désencombrer son intérieur tous les jours au rythme de 15 minutes;
    • établir une routine du matin et une routine du soir;
    • planifier une heure de ménage hebdomadaire;
    • établir un plan de base hebdomadaire dans lequel sont définies les tâches à faire chaque jour;
    • établir un plan de ménage en fonction des différentes zones de votre intérieur (living, cuisine, chambres, bureau, sanitaires);
    • établir un journal de bord qui sert à organiser le tout, sans oublier la planification des menus ou la gestion de votre budget

     

    Comment je l'applique au quotidien:

     

    J'établis à la semaine le planning des menus pour faire la liste des  courses en fonction de ce qui est prévu aux repas.

    Pour le ménage, j'ai programmé sur mon Ipad  un planning avec la répartition par zones, étalée sur un mois, ainsi que des récurrences pour les missions du jour.

    Voici par exemple mon planning de janvier :

     

     

    Concrètement, chaque matin, je fais ma routine.

    Je fais les lits, range le lave-vaisselle, plie le linge sec, étends la machine de la nuit, fais tourner une autre machine, passe l'aspirateur, range la maison et prépare le repas.

    Vient ensuite le moment réservé à l'instruction de mes enfants. Je fais une activité avec Auxence, corrige le travail d'Opalie et lui explique ses erreurs et ce qu'elle n'a pas compris avant qu'elle prenne sa pause et joue avec son frère.

    Pendant ce temps, je consacre un moment au ménage de la zone concernée et à la mission du jour. Il s'agit là de faire le ménage d'une pièce, du sol au plafond.

    Une fois ceci terminé, la matinée touche à sa fin.

     

    Quels sont les avantages de cette méthode ?

     

    Procéder ainsi me permet d'avoir une maison toujours entretenue, de ne pas omettre certaines corvées que l'on a tendance à délaisser (comme nettoyer les plinthes, les bouches d'aération, dépoussiérer derrière les meubles...)

    Cette façon de fonctionner me permet de mieux gérer l'entretien de ma maison, de ne pas me laisser déborder et surtout rassure la grande maniaque que je suis. Ma maison est propre et rangée.

    Et parfois, oh miracle !, j'arrive à m'octroyer un petit moment de calme, au cours de mes journées marathon.

     

    Les limites ?

     

    Je suis devenue un peu psychorigide et tiens à tenir mes engagements de la journée quoi qu'il arrive. Le moindre grain de sable dans cette mécanique bien huilée sème la pagaille dans mon planning et me stresse au plus haut point...

    Comment flylady a changé ma vie.

     

     

     

     

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  • Aujourd'hui, c'est mercredi.

    Et comme chaque mercredi après-midi, les filles ont fait de la pâtisserie : une tarte très très calorique tout à fait délicieuse.

     

    Temps de préparation : 15 minutes
    Temps de cuisson : 30 minutes

    Ingrédients (pour 9 personnes) :Pour la pâte :
    - 270 g de farine
    - 150 g de beurre
    - 2 cuillères à soupe de sucre
    - 1 pincée de sel

    Pour la crème aux noix :
    - 225 g de cerneaux de noix
    - 3 cuillères à soupe de miel
    - 30 cl de crème fraîche
    - 3 jaunes d’œufs 
    - 100 g de sucre en poudre

    Préparation de la recette :


    Préchauffez le four à 180°C (thermostat 6).

    Pour la pâte, malaxer le beurre, la farine, le sucre et le sel.

    Mettre progressivement de l'eau tiède pour former une boule. Laisser reposer la pâte au frais mais hors du réfrigérateur pendant 1 h.

    Pour la crème de noix, mettre de côté les plus beaux cerneaux pour la décoration. Réduire les autres en éclats.

    Pour le caramel, fondre le sucre avec 1/2 verre d'eau et attendre qu'il colore légèrement.

    Hors du feu, mettre la crème fraîche, le miel, les noix et remuer. Incorporer ensuite les jaunes d’œufs.

    Déposer la préparation sur la pâte étalée dans un moule à tarte beurré.

    Cuire au four pendant 30 min.

    Placer les cerneaux de noix pour décorer 5 min avant la fin de la cuisson.

    Déguster refroidi.

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  • L'arrivée du froid a eu raison de moi.

    Après avoir succombé aux bottes fourrées (cf un de mes billets précédent),  j'ai eu envie de chaussons tout douillets et chauds !

    Me voici équipée de charentaises ! Oui, vous ne rêvez pas, je me suis bien acheté des charentaises. Vous savez le truc informe que l'on associe toujours aux petits vieux lisant leur journal, lunettes au bout du nez...

    Petit rappel historique :

     Les pantoufles "charentaises" naissent au 17ème siècle : les rebuts du feutre utilisés pour la confection d’uniformes militaires sont récupérés et des cordonniers d’Angoulême les utilisent pour fabriquer les premières charentaises de l’histoire.

    Les premiers modèles sont noirs, sans distinction entre le pied droit et gauche. Le dessus est en laine, foulée par les moulins à eau de la ville, et la semelle est en feutre.

      

    Les charentaises à la mode ?

     

    Les chaussons charentais depuis leur création

    Les charentaises furent surnommées à leur origine les « silencieuses » : utilisées par les valets pour pénétrer dans les appartements des nobles, leurs semelles en feutre permettaient à ces derniers de se déplacer silencieusement. Si les pantoufles ont un temps servi au cirage des parquets dans les grandes propriétés, elles ont ensuite petit à petit évolué vers le rôle de chaussons d’intérieur qu’on leur connaît désormais. De nouveaux motifs, surtout écossais, ont progressivement fait leur apparition aux côtés des unis foncés.

     

    Les charentaises à la mode ?

    L'évolution des pantoufles charentaises

    Aujourd'hui, si la semelle est toujours en feutre, le "dessus écossais" se pare de nouvelles couleurs.

    Particulièrement créatifs et innovants, de nombreux fabricants proposent de multiples modèles plus originaux et modernes.
     
    La charentaise devient ainsi un véritable accessoire de mode, tout en conservant le confort qui l'a rendue si célèbre. Et il y en a pour tous les goûts !

    Les charentaises restent extrêmement appréciées, pour leur confort, leur légèreté et leur praticité. Malheureusement la technique originelle de fabrication de la charentaise - le cousu retourné- n'est pas respectée par tous les fabricants car elle est coûteuse. Or elle garantit un meilleur confort et une meilleure durabilité aux pantoufles.

    J'ai craqué pour ce modèle:

     

    Et pour finir, une vidéo:

     

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  • Après le vent de ce jour, mon jardin s'est paré de la douce harmonie des couleurs éclatantes de l'automne.

    Symbole de l'automne, les feuilles de platane sont à la fois synonyme de simplicité et symbole de l'élégance dans la sobriété.

    J'ai eu envie de les faire entrer dans ma maison et en orner le lustre du salon .

    Pour cela:

    • Former une cinquantaine de petits bouquets de 5 ou 6 feuilles de platane, nouées avec de la ficelle, de façon à obtenir des bouquets qui ont du volume.
    • Attacher les bouquets sur les branches du lustre, dans le même sens, en cachant à chaque fois les tiges de chaque bouquet avec les feuilles du suivant.

     

     

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  • ce n'est pas de tout repos. Bien des personnes pensent que c'est une chance d'avoir des enfants à haut potentiel, autrement dit surdoués, or c'est loin d'être facile à gérer.

    Avoir des petits zèbres à la maison...

    Qui sont les EIP ?

     

     

    Un enfant intellectuellement précoce est avant tout un enfant qui a un fonctionnement intellectuel différent dont les tests de QI mettent en évidence un potentiel hors normes. Cet enfant présente un rythme de développement intellectuel supérieur à la norme définie pour les enfants du même âge.

     

    Mais ses développements affectif, relationnel et psychomoteur sont habituellement plus en rapport avec son âge biologique. Cet écart de rythme de croissance, ou « dyssynchronie », entre les composantes de sa personnalité différencie fortement l’enfant intellectuellement précoce des autres enfants et nécessite des réponses éducatives adaptées.

     

     

     L'enfant intellectuellement précoce identifié et reconnu par tous parce qu'en réussite est apparemment sûr de lui, avec un aplomb déconcertant, une logique implacable. Il dispose de capacités de compréhension et d'apprentissage plus rapides que celle des enfants de son âge et par conséquent peut se retrouver en avance sur le plan scolaire. Curieux insatiable, il peut se réfugier dans les livres et s'éloigner ainsi d'un monde qui ne lui ressemble pas… Même identifié, il peut désirer se fondre dans la masse ; timide, solitaire, incompris, il dissimule sa souffrance intérieure et ses immenses capacités. Tout en restant « très bon élève » pendant un certain temps…

     

     

     L'enfant intellectuellement précoce non identifié peut être en échec scolaire, se montrer provocateur ou perturbateur, distrait, brouillon, ne faisant que ce qui l'intéresse. Néanmoins hypersensible, il est de nature anxieuse et commence à présenter des difficultés de comportement et de scolarité. Il peut être curieux, montrer certaines facilités, ce qui déroute les parents et les enseignants qui ne comprennent pas ces paradoxes.

     

     

    Ma num2 a toujours eu des difficultés d'intégration à l'école. Ses notes étaient excellentes mais son comportement laissait à désirer. Elle était agitée en classe, une fois son travail fini (et elle finissait toujours très vite !) , et dissipait les autres enfants, ce qui lui valait punitions sur punitions de la part du corps enseignant.

    Peu à peu, elle a commencé à avoir peur d'aller à l’école, a voulu changer d'établissement, et par chance, sa nouvelle institutrice a très vite suspecté une précocité. Elle m'a conseillé de lui faire passer un test de QI. Ma fille a été diagnostiquée HP et un saut de classe lui a été proposé.

    L'année scolaire suivant le saut de classe s'est très bien passée car elle apprenait plein de choses nouvelles et se s'ennuyait plus en classe. Mais l'année d'après, le problème s'est reposé et on m'a proposé un second saut de classe, ce à quoi je me suis opposée.

    Bien que d'une grande maturité intellectuelle, elle est d'une extrême sensibilité et même immaturité sur certains points et n'aurait pas trouvé sa place au sein de plus grands. Elle souffrait beaucoup des railleries des autres enfants qui la traitaient d' "intello" et a développé une phobie scolaire.

    J'ai donc pris la décision de la déscolariser au mois de janvier, selon les conseils du psychologue.

    Elle est instruite en famille depuis 2 ans et se prépare à réintégrer le cursus scolaire à la rentrée prochaine.

    Ma num3 a elle aussi été diagnostiquée HP mais elle le vit très bien et est très bien intégrée dans sa classe. Elle n'a pas souhaité sauter de classe et malgré quelques difficultés comportementales inhérentes à sa précocité, sa scolarité se passe très bien.

    Détectée bien plus tôt que sa sœur, nous en avons immédiatement discuté avec les enseignants, qui aménagent ses apprentissages de sorte à répondre  à sa soif d'apprendre.

     

     

     

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